Le rhume des foins

Le rhume des foins, une vieille connaissance

 

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Vous avez soudainement une envie d’éternuer, des réactions cutanées, des rougeurs, les yeux larmoyants et qui démangent ? Comme 20 % des français, cette année encore, vous êtes certainement atteint du rhume des foins !

Méthodes de traitement

Dès que les pollens recommencent à voler et atteignent les muqueuses, le système immunitaire des personnes allergiques sonne l’alarme. Les médecins qualifient cela « d‘hypersensibilité du système immunitaire aux protéines des pollens ». Chez certaines personnes cela peut évoluer vers un asthme allergique (rhinite allergique). L’agressivité des pollens est variable d’un pays à l’autre et peut être très différente en fonction des saisons et de la situation géographique.

Le rhume des foins : démêlage du vrai du faux

L’allergie au pollen est devenue une maladie très répandue. Régulièrement, en début d’année, mais au plus tard au printemps, quand les troubles se manifestent chez beaucoup de personnes allergiques, des vieilles croyances et rumeurs ainsi que des demi-vérités circulent. Nous passons donc à la loupe 6 informations répandues.

1. La concentration de pollens est différente à la campagne ou en ville

Exact. A la campagne on ne devrait aérer que le soir seulement, parce que les plantes libèrent leurs pollens le matin et que ceux-ci montent au cours de la journée dans des couches d’air supérieures. En ville, les pollens ne s’y déposent que le soir : il est donc recommandé d’aérer son logement plutôt dans la matinée.

2. Le réchauffement climatique influe sur les allergies aux pollens

Exact. Avec des températures de plus en plus élevées l’hiver, les arbres et les plantes commencent leur pollinisation de plus en plus tôt. En janvier 2020, le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) avait même déjà établi une carte de vigilance dans certains départements français. Enfin, sachez que la pollution joue également sur le développement rapide des pollens : les plantes n’aiment pas la pollution et libèrent des particules de pollens plus fines qui sont inhalées plus facilement par l’homme. (1)

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/rechauffement-climatique-demain-tous-allergiques-aux-pollens_2118779.html

3. Le rhume des foins est inoffensif et ne doit pas être traité

Faux. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) 50 % des personnes allergiques aux pollens qui ne se font pas traiter développent un asthme bronchique. Ces personnes n’ont pas les symptômes correspondants que pendant la pollinisation, mais pendant toute l’année, de façon chronique.

4. Le rhume des foins peut disparaitre spontanément

Exact. Les gens présentant des symptômes d’allergie devraient toujours d’abord consulter un médecin (voir point 3), cependant il est possible que l’intensité du rhume des foins s’atténue – jusqu’à la complète disparition de l’allergie. A ce jour, il n’est toujours pas possible de déterminer chez qui et pourquoi cela peut se manifester.

5. En hiver les pollens ne volent pas

Ce n’est plus vrai. Du au réchauffement climatique et selon les régions, la durée de la période hivernale et le climat se sont fortement modifiés ces dernières années De fait, la pollinisation commence plus tôt et dure plus longtemps.

6. L’allergie est héréditaire

C’est malheureusement fréquemment le cas. Si un parent souffre du rhume des foins, la probabilité que son enfant en souffre également, atteint environ 25 %. Si le père et la mère ont le rhume des foins, le risque pour l’enfant peut alors atteindre 60 %.

Quatre conseils simples pour réduire l’ampleur des troubles :

1. Envie de changer d’air quelques jours et de respirer un air frais et dénué de pollens ? A partir de 1000 – 1500 mètres d’altitude, les pollens sont moins présents et pour cause : l’air y est plus frais et plus sec et la pollinisation est plus courte. Nous vous recommandons également un petit séjour en bord de mer : l’air salin a un effet bénéfique sur les maladies respiratoires et active une meilleure immunité.

2. Lavez plus régulièrement vos vêtements afin d’enlever les particules de pollen qui s’accrochent aux fibres. Enfin, privilégiez une aération de votre logement le matin en zone urbaine ou le soir en zone rurale.

3. Rincez-vous plus régulièrement les cheveux, surtout le soir avant de vous coucher. Chargés en particules de pollens, ils risqueraient de former un dépôt sur vos oreillers.

4. Assainir son hébergement est une bonne chose mais il ne faut pas négliger son véhicule. Changer régulièrement son filtre à pollen et demander un nettoyage complet du boîtier à votre garagiste, est une bonne protection contre les allergies saisonnières !